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Moi, deuxième du nom
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10 avril 2009

Vampires, fantômes, et autres personnages fictifs

Il est une heure passée, toujours au tel' avec l'une des seules personnes avec qui je peux parler de tout et vraiment n'importe quoi, surtout de n'importe quoi, en locurrence ce soir, après "le pardon", "le pathétisme", et "les muses", on en vient au baiser du vampire.
Je transfère donc sur l'immortalité. Comme si une vie c'était d'jà pas suffisant à s'en prendre relativement plein la gueule par des gens qu'on adore, qu'on admire, qu'on envie, qu'on déteste, qu'on plaint, qu'on ignore. A être aimés par ces mêmes personnes. A être tout autant détestés.
Toute une vie à subir, à se battre, à gagner, à perdre, à essayer.
Une vie immortelle. Tentant? J'en sais rien. En effet, ça laisse du temps. Pour se décider j'veux dire. Mais je pense que je me lasserais du déjà-vu. En un an, c'est déjà flagrant, alors je n'ose imaginer ce qu'il en serait. On a tendance à répéter les erreurs du passé, mais répète t-on ce qu'il y avait de bon?

J'ai pas envie d'être immortelle. Je veux continuer d'avoir envie de faire toutes ces choses, parce que je sais que j'ai une date limite, et c'est ça qui me donne envie d'avancer, savoir qu'au bout du chemin, je pourrais regarder en arrière en me disant, c'était court, mais qu'est ce que c'était bien! Et pas, c'est long, et ça ne finira jamais. Ne pas avoir fait tant de choses que je ne peux pas tout me souvenir, mais plutôt en avoir fait peu, mais qu'elles soient graver en moi à jamais.

On se créer une vie, des souvenirs, avec des gens, des lieux, des faits, et chcuns d'entre eux, quels qu'ils soient resteront là, à une place ou à une autre, certains plus que d'autres.
Le pardon... la vie est courte, on ne peux décemment pas se permettre de ne pas pardonner, nous ne sommes rien, alors il vaut mieux ne pas être seuls au moment fatidique où la fin approche. Tant qu'on vit on peut encore croire, y croire très fort que tout ce que lon désirait peut encore se réaliser. Nous ne sommes que des humains, est-ce que tout est pardonnable? Non, bien sûr que non, mais, il n'y a pas mort d'homme. Mort d'âme? ...

Il m'arrive de skyzophréner. Parfaitement. Je suis multiple en un. Non. Je n'ai rien de complexe. Je ne suis qu'un rubiscube. Suffit de trouver la bonne combinaison. Je peux être rouge, vert, bleu, jaune, orange, blanc, tout dépend comment je suis tournée. Je suis impulsive, douce, colérique, indulgente, indifférente, impliquée. Ca dépend des jours, ça dépend des gens. Des fois j'ai envie d'être quelqu'un d'autre en même temps que moi. Q'on soit deux, mais que ce soit moi... Certains regardent comment les choses sont et se demandent pourquoi. Moi je regarde les choses comme elles pourraient être, et je me dis, pourquoi pas. Alors oui, j'ai envie de le faire, de tout changer, de me changer, mais je l'ai déjà tellement fait...

Ma muse. Je ne sais plus. Je ne sais plus comment j'écrivais. Mes doigts le faisaient pour moi, ils connaissaient les touches par coeur, le "t" ne beuguait pas encore. Les mots venaient tout seuls... Maintenant ils ont du mal.

Le pathétisme. Beaucoup de choses le sont de plus en plus. Beaucoup de gens aussi. C'est marrant, les revirements de situation comme ça, très ironique. On aime bien ça nous.
Pis alors quoi? Vous voulez du pathétisme? En voilà : mon amour j'en profite pour te dire que là tout de suite tu me manques terriblement, j'aimerais être dans tes bras, te murmurer des mots doux et m'endormir près de toi. Je t'aime.

Orgasmique, nan? Court mais intense. Pas tant que ça, mais c'est tout moi.

Maintenant, y'a un fantôme qui pend à mon téléphone, belle représentation, nan?

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Commentaires
T
tu comptes ne pas évoluer quand tu dis que tu te lasserais du déjà vu ??? il faut entreprendre de nouvelles choses voilà tout c'est sur que si tu stagne ca va devenir très lassant!! <br /> Après si c'est plutôt de ce qui est de se lasser de la personne avec qui on est, c'est mauvais signe!...
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