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Moi, deuxième du nom

Moi, deuxième du nom
Derniers commentaires
2 février 2011

Questions?

Est-ce que les choses sont condamnées à se répéter indéfiniment?
Est-ce qu'on apprend de nos erreurs, mais que finalement ça nous empêche pas de les reproduire?
Est-ce que les gens finissent-ils par changer au point qu'on ne puisse plus les reconnaître?
Est-ce que le terme 'époque révolue' sert à désigner un 'c'était bien, mais ça n'arrivera plus jamais alors fais-toi une raison'?
Est-ce que ce qui te rend heureux peut du jour au lendemain te rendre malheureux, et vice versa?
Est-ce le passé est un taiser de l'avenir?
Est-ce que tout ce que l'on fait a réellement des conséquences, ou est-ce juste une menace de mise en garde?

Pourquoi la vie tourne t-elle si vite que dès lors qu'on a enfin compris ce qu'il se passait, il se passe déjà autre chose?
Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas rester comme elles le sont quand tout va bien? Et pourquoi est-ce que ça traîne en longueur quand tout va mal?
Pourquoi les gens partent?
Pourquoi faut-il qu'on soit toujours aussi auto-destructeur?
Pourquoi est-il aussi difficile d'oublier certaines choses, et si facile pour d'autres?
Pourquoi le matin c'est si dur de se lever, et le soir si dur de se coucher?
Pourquoi chaque fois qu'on veut mettre son cerveau en mode off, c'est CE truc qui nous traverse l'esprit?

Comment on avance avec une chaine dont on n'a pas la clé?
Comment on oublie ce qui fait mal quand ça brûle de l'intérieur?
Comment on fait pour bien faire? Et comment on vit quand on a mal fait?
Comment ressentir à nouveau quand une barrière invisible s'est formée?
Comment tout envoyer balader quand on ne veut plus rien entendre?
Comment le temps peut-il guérir les blessures alors qu'il passe si vite, si lentement, trop, trop peu?
Comment peut-on se poser autant de questions alors que tout va bien?

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2 février 2011

Enchaînée...

à tout

à toi
à eux
à la vie
à la mort
à la solitude
à la foule
à la tendresse
à la violence
à la passion
à l'indifférence
à la préoccupation
à l'insouciance
à l'amour
à la haine
à la colère
à la joie
à la futilité
à l'importance
à la douleur
à la douceur
à la mort
à la vie
à eux
à toi

à tout...

je me rappelle d'un temps où tout ça raisonnait pour tes oreilles attentives de la moindre de mes douleurs, de la moindre de mes justifications, du moindre de mes mots, te fussent-ils adressés ou non...
je me souviens d'une époque révolue où tu étais là sans être là, où tu n'étais pas là et pourtant tout transpirait ta présence, ton absence, je me sentais comme dépourvue d'une volonté propre, ne subissant que la tienne...
je peux encore parfois sentir ton regard désapprobateur sur chacun de mes faits et gestes, sur chacune de mes erreurs, sur chaque faux pas que je te dois...
je me rappelle d'un temps où ces mots ne t'étaient pas destinés, à priori, et que tu as pourtant fait tien en si peu de temps...
je me souviens parfaitement le jour où tout a basculé, le soleil, le vent, ce mélange de drame adolescent et de désastre adulte.
Et si ton fantôme plane encore sur mes jours de pluie, c'est que le temps n'a pas encore fait tout son travail, que le soleil se souvient encore trop bien de cet après midi là, où tes quelques mots m'ont privés de mes phrases.
Et si tu persistes à être, dans un monde où tu n'es plus, c'est que mon temps n'a pas encore trouvé la force de reformuler des mots dont tu m'as privé.
Et si tu demeures dans chacune de mes erreurs, c'est que de toutes, n'as tu pas été la plus grande?
J'aimerais regretter mais il n'en est rien, tu restes là, cet indéfectible sourire satisfait sur les lèvres, fière de m'avoir privé de ma fierté...



22 juillet 2010

toi

je ne peux pas m'en empêcher... Prendre de tes nouvelles par le biais d'une tierce personne, me demander constamment comment tu vas, où est ce que tu es, qu'est ce que tu fais... Ce message sera court, parce qu'il y a si peu à dire au final... Mais j'avais besoin de coucher ces mots... pour essayer de me le sortir de la tête... rien qu'un peu... J'peux pas m'empêcher de zieuter ton blog trois fois par jour, pour voir s'il y a du neuf... Et d'espérer secrètement que ces mots me soient destinés...
Prend soin de toi, c'est tout ce que j'ai encore le droit de dire...

3 mai 2010

Seasons may change

Je ne suis pas venue depuis longtemps... très longtemps... si longtemps que les feuilles de l'automne ont été recouvertes par une neige froide et sombre, qui elle même s'est peu à peu envolée, réchauffée par les premières lueurs du printemps... mais tant de choses ont changé qu'on pourrait croire que les hivers se sont succédés les uns après les autres sans que je me réveille pour le voir, sans que le temps ne s'arrête pour me laisser le temps de comprendre...
Et nous y voilà, 6 mois plus tard... où son ces moments que je chérissait tant, où est donc passé mon sourire, sous quel pile de feuilles mortes? Sous quel bonhomme de neige abandonné par les enfants?

Tu n'es plus là, c'est un fait... et tu ne passeras sans doute jamais plus ici... avec le temps, les souvenirs s'effaceront, il n'en restera même plus un bon souvenir, l'été sera sans doute chaud, et les années passant, ils dissiperont un à un ces "bons" souvenirs...
Le temps est traître... le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants... il emporte tout avec lui et plus grand chose ne lui résiste...

Aujourd'hui se termine... A demain...

11 septembre 2009

Happy days

Il y a ceux qui aiment être heureux, et ceux qui sont heureux d'aimer.

Et puis y'a ceux qui sont heureux de rien, et ceux que rien ne rend heureux.

Y'a ceux à qui il n'arrive rien, et ceux à qui tout arrive.

Et aussi ceux pour qui la vie est facile, et ceux qui ne se facilitent pas la vie.

Mais là je suis épatée. Impressionnée même. Parce que de toutes les possibilités, c'est la seule qui ne s'était pas présentée. FDG. FDG.
La colère est un état interessant. Surtout la colère froide. Sourde. Celle qui te prend aux tripes, te retourne comme un rien et te laisse vide, de tout. Elle te secoue dans tous les sens interieurement, mais exterieurement il n'y paraît pas, invisible, indétectable sans les lunettes magiques.
Je suis le sang-froid de Cindy, si je laisse Cindy se démmerder, elle pète les plombs.
Utile ces petites bestioles.
Les nuits sont longues quand aux portes du désarroi se bousculent mille questions, et encore plus de réponses.
Ce soir, j'ai perdu, le dur combat entre ça et moi, elle a gagné, la pute, elle me connaît mieux que moi-même, à l'instant précis où elle a vu, elle a su qu'elle pourrait s'en servir pour me mettre à l'envers. Elle surveille mes arrières, elle est ma fierté, ma défense, mon agressivité justifiée et mes mots prononcés, quand tu sens que je deviens plus foide que le marbre, et plus je suis calme, et plus la colère monte, et plus je te paraît distante, et plus je boue interieurement...
J'ôte à regrets sans y penser ce petit bout de toi, de nous, pour ne plus jamais le regarder comme MON erreur. Et si un jour on me demande, je répondrais que j'ai oublié, mais chaque jour, je veillerais à y penser.

T'as gagné Pam ce soir, mais demain, il faudra retourner là où t'étais...

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7 septembre 2009

Sing for...

"Strumming my pain with his fingers, singing my life with his words..." (8)
Hier soir quand j'ai prit la route, le soleil se couchait, un beau couché de soleil... Il était rouge sang, et disparaissais derrière des paysages tout colorés par l'été qui se termine...
Et puis j'ai regardé la lune, oui elle était énorme, elle avait une drôle de couleur, une qui apparait pas dans ma palette de vocabulaire. Je fumais une clope assise sur une chaise dont je m'appercevrais quelques minues plus tard qu'elle était trempée et que donc par conséquent moi aussi...! et je me suis rendue compte qu'il faisait nuit tôt...
Tout semble s'éteindre en même temps que les jours racourcissent, les lumières de la ville s'allument plus tôt, et je constate que les gens commencent à se couvrir, un peu plus. Moi j'ai pas envie... J'ai pas envie que l'été se termine, qu'une autre année recommence... Pas celle-ci...
Fb aurait dit vrai, ma jumelle maléfique prendrait-elle pas à pas le dessus? Bizarrement moi je ne l'entend pas, mais je sais qu'il y a quelque chose qui change, je le sens...
Oui, ça bourdonne, dans tous les sens, un bruit sourd, ça n'annonce rien de bon... Qui vivra verra...

Comme si c'était quelqu'un d'autre, un moment d'égarement, une douce folie passagère, un instant de liberté illimité, ne te retourne pas, c'est déjà trop tard, tu continues d'avancer comme un train qui déraille, tu tombes et tu ouvres les bras, tu ne sais jamais, chaque seconde la mélodie changent, les paroles s'inversent, et tu continues à chanter le même refrain, tu ne sais toujours pas faire une phrase, elle avait raison, tu ne le peux pas aujourd'hui, pas plus que demain, ouvre les yeux, tu adores ça, tu t'es perdue, regardes autour de toi, tu ne te souviens pas? Et pourtant si, c'est bien là, collé à toi, tu ne peux pas t'en défaire, prends autant de décisions que tu voudras, rien ne changera, jamais...

C'est comme fermé les yeux très fort et les rouvrir d'un coup après avoir tourné en rond sur soi-même, sauf que ça s'arrête jamais...

18 juillet 2009

Inspirez, expirez...

Quand mon esprit revient se perdre ici, c'est que la noirceur de mes pensées cherchent une échapatoire à la connerie ambulente qui emplit ma tête. Et qu'il vaut mieux des mots que des gestes, qu'il vaut mieux des cris que des coups. Ou pas.
Je me suis égarée quelque part, sur une route que je connaissais pourtant, mais pas moyen de me rappeler. Tu l'as fait pour moi. LE flash back de l'année. Comme si j'avais fait un bond dans le temps pour revisualiser à quel point ça fait mal.
Comment fait-t'on quand la colère et la rancune reprennent le dessus? Est-ce qu'on doit être fort, et se battre? Ou est-ce qu'on doit se servir des leçons du passé pour savoir quand il n'y a plus rien à faire, et que le pire que mieux n'a jamais aidé personne?
Les gens sont persuadés de savoir certaines choses, parfois même de tout savoir. L'erreur est humaine. La connerie aussi. Mais personne ne sait rien, bien trop préoccupés par leurs petites personnes, leurs petites vies, leurs problèmes, et c'est bien normal, on en est tous là ou presque. Mais alors bon Dieu putain mêlez-vous de votre cul merde!!

Ahem, nous interrompons cet extrait en raison de son extrême violence et allons vous diffuser un reportage sur la langouste et les crevettes d'eau salée...

Calmons-nous, respirons, et allons-nous mettre bien avec Mowgane!! Bifigefessefe!!

20 juin 2009

Everybody's changing and I don't know why (8)

Perdue dans le brouillard de ma tête après une nuit blanche migraineuse, et une journée qui s'annonce, pour la rime, désastreuse.
J'ai oublié le goût qu'avaient les smirnoff ice bues derrière les ruines du lycée, le mercredi aprem', après le cours de maths.
J'ai oublié le goût qu'avaient les sandwich de marché plus du vendredi midi, quand on mangeait tous ensemble assis au soleil.
J'ai oublié comment c'est d'avoir 17 ans, de passer le bac, d'être encore tellement insouciants.
J'ai oublié comment vous me faisiez rire, comment on changeait le monde, assis à une table du Chiquito.
J'ai oublié comment c'est de me prendre la tête avec toi, d'en souffrir, d'en rire, d'en souffrir encore.
J'ai oublié comment c'était de s'assoir dans un amphi et d'écouter une langue si familière chanter à mes oreilles.
J'ai oublié tous les soirs où je rentrais avec toi dans le bus 6.
J'ai oublié comment c'est d'aller faire les courses à pieds si loin, et de revenir chargées au possible, en se disant qu'on est bien ensemble.
J'ai oublié le goût des lucums, des chips à la sauce mexicaine dont je ne me rappelle jamais le nom, de tes mensonges et du goût amer qui me restait toujours dans la bouche.
J'ai oublié ton départ, le mal que ça m'a fait, le bien que ça m'a fait, l'indifférence qui a suivi, la colère, la tristesse, l'oubli.

Je me suis égarée quelque part par là, quand le ciel s'est éclairci de nuages gris argentés, que la lumière m'a aveuglé de son obscurité, et que le silence de ma tête m'a rendue sourde de cris.
J'ai perdu le fil, j'ai oublié de penser, j'ai oublié d'exister à travers moi, comme si un calque avait déformé ma perception de moi-même.
J'ai changé, j'ai grandi, j'ai mûri, j'ai déconné, j'ai réparé, j'ai merdé, j'ai continuer à reculer en avant.
Et ce soir, ce matin, le soleil s'est levé à ma fenêtre et j'ai su. J'ai vu les nuages dans le ciel, et j'ai vu la réalité : on ne change pas. On évolue, en bien, en mal, en mieux ou en pire, mais on ne change pas.

Je n'ai rien changé, j'ai tout casser.

15 juin 2009

Article semi-érotique

Richard descendit de sa puissante ferrari rouge vif alors que Pamela l'attendait frémissante la main tremblante posée contre la baie vitrée. Il entra avec force et sans lui laisser le temps de dire un mot, la plaqua contre le mur avec ardeur renversant la photo de mariage de Pamela et Brandon qui se brisa sur le sol. Ardeur était fou de joie. Il lui ôta d'un geste précis le peu qu'il restait de vêtements sur Pamela, qui frissonnait d'impatience. Il se débarrassa des derniers ramparts de tissus qui lui empêchaient de plaquer son corps musclé et viril contre la poitrine gonflée de désir de sa belle. Elle entremêla ses doigts dans la douce toison du torse de Richard et le regarda d'un air gourmand. Ce dernier, anticipant les désirs de la jeune femme, l'emporta vers la cuisine. Il l'allongea sur le plan de travail, renversant au passage la farine, créant une épaisse fumée blanche autour d'eux. Quand elle se dissipa, Pamela avait empoigné un couteau. Un frisson d'appréhension parcourut l'épine dorsale de Richard à la vue de cette lame de 15 cm qui se dirigeait dangeureusement vers son pantalon. D'un geste sec et ferme Pamela scinda la ceinture en deux. Il n'en fût que plus excité, et cet assaut de violence de Pamela rendu Richard fou. Sans plus attendre, il la prit...

Suite au prochain épisode...!

7 mai 2009

Juste le temps de

J'ai relu ton blog, ça me manques. Te lire j'veux dire, tes mots hésitants et maladroits, que pourtant je comprends si bien. Qui me touchent toujours autant, même après plus d'un an.

"Je vieillis didy, chaque jour je meurs un peu plus..." LOL petite parenthèse, oui je suis toujours au téléphone avec ma soeur d'amour! décroche ma chérie...

Toi. Le temps qu'on a passé ensemble, des moments incroyables, j'ai envie d'en parler, j'ai envie de me rappler... comme les odeurs, les endroits, j'ai envie de fermer les yeux et de me souvenir de tous ces moments là, chacuns d'entre eux. Le temps a passé vite, il a filé comme l'éclair, comme l'étincelle qui s'éteint avant qu'on ait le temps de dire "il éclaire", un truc comme ça ^^.

Ecrire une belle histoire, la vivre à fond, aller jusqu'au bout, et ne jamais avoir à regretter quoi que ce soit, à regarder en arrière, et se dire, mince, j'aurais peut-être dû, ou pas dû. C'est ça qui me plait, me dire que c'est un parcours pleins d'embûches, mais sans fautes jusqu'à présent...

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