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Moi, deuxième du nom
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7 septembre 2009

Sing for...

"Strumming my pain with his fingers, singing my life with his words..." (8)
Hier soir quand j'ai prit la route, le soleil se couchait, un beau couché de soleil... Il était rouge sang, et disparaissais derrière des paysages tout colorés par l'été qui se termine...
Et puis j'ai regardé la lune, oui elle était énorme, elle avait une drôle de couleur, une qui apparait pas dans ma palette de vocabulaire. Je fumais une clope assise sur une chaise dont je m'appercevrais quelques minues plus tard qu'elle était trempée et que donc par conséquent moi aussi...! et je me suis rendue compte qu'il faisait nuit tôt...
Tout semble s'éteindre en même temps que les jours racourcissent, les lumières de la ville s'allument plus tôt, et je constate que les gens commencent à se couvrir, un peu plus. Moi j'ai pas envie... J'ai pas envie que l'été se termine, qu'une autre année recommence... Pas celle-ci...
Fb aurait dit vrai, ma jumelle maléfique prendrait-elle pas à pas le dessus? Bizarrement moi je ne l'entend pas, mais je sais qu'il y a quelque chose qui change, je le sens...
Oui, ça bourdonne, dans tous les sens, un bruit sourd, ça n'annonce rien de bon... Qui vivra verra...

Comme si c'était quelqu'un d'autre, un moment d'égarement, une douce folie passagère, un instant de liberté illimité, ne te retourne pas, c'est déjà trop tard, tu continues d'avancer comme un train qui déraille, tu tombes et tu ouvres les bras, tu ne sais jamais, chaque seconde la mélodie changent, les paroles s'inversent, et tu continues à chanter le même refrain, tu ne sais toujours pas faire une phrase, elle avait raison, tu ne le peux pas aujourd'hui, pas plus que demain, ouvre les yeux, tu adores ça, tu t'es perdue, regardes autour de toi, tu ne te souviens pas? Et pourtant si, c'est bien là, collé à toi, tu ne peux pas t'en défaire, prends autant de décisions que tu voudras, rien ne changera, jamais...

C'est comme fermé les yeux très fort et les rouvrir d'un coup après avoir tourné en rond sur soi-même, sauf que ça s'arrête jamais...

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